Villes en pleine santé!
Les liens entre l’espace urbain et la santé publique ont une longue histoire: les hygiénistes du 19ème siècle se penchaient sur l’insalubrité de l’habitat et combattaient l’industrie pathogène, tandis que les Modernes entendaient répondre au péril tuberculeux du début du 20ème siècle par une architecture thérapeutique offrant espace, air et lumière. La conviction qu’il existe des "remèdes" de nature spatiale aux problèmes de santé publique est ancienne. Que peut-on en dire aujourd’hui ?
D’une part, la santé ne se définit plus seulement par l’absence de maladie: depuis 1946, l’OMS conçoit la santé comme "un état complet de bien-être, à la fois physique, mental et social" et, d’autre part, les défis urbains ont évolué. La qualité de notre cadre de vie devient globalement d’autant plus importante que l’urbanisme des années à venir s’oriente vers l’intérieur de la ville. Les études sur l’interdépendance entre santé et urbanisme se partagent en deux grands champs de réflexions : la qualité environnementale (souvent insuffisante) et les modes de vie (généralement trop sédentaires). L’objectif partagé ne consiste plus, comme auparavant, à identifier la cause de certaines maladies, mais à promouvoir un environnement qui favorise notre santé, par la forme urbaine, les espaces publics et une architecture active. Ces enjeux soulèvent de nombreuses questions:
A quelle(s) échelle(s) faut-il agir: celle de la ville, des bâtiments, des espaces ouverts ? Quelle (s) temporalité (s) faut-il privilégier: celle immédiate des coûts de réalisation, ou celle plus lointaine, des effets sur la santé publique ? Quels sont les registres les plus importants : les espaces publics, les matériaux de construction, le ratio minéralisation / végétalisation, l'énergie consommée ? Quel parti tirer du potentiel des nouveaux outils numériques (big data) ?
C’est une vaste thématique que le Forum Bâtir et Planifier 2017 entend aborder et développer, dans le croisement des nos différents métiers et échelles de projet.
Conférenciers
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Patrick Beetschen, infirmier, sc. soc. UNIL, membre du comité de la CODHA
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Jacques Cornuz, professeur, directeur de la PMU, médecin chef
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Idris Guessous, médecin responsable de l’Unité d’Epidémiologie Populationnelle (UEP), EPFL & Groupe GIRAPH
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Stéphane Joost, Dr ès sc. EPFL, Laboratoire de Systèmes d’Information Géographique (LASIG), EPFL & Groupe GIRAPH
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Evert Klinkenberg, architecte EPFZ, BETA office for architecture and the city, Amsterdam
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Nicolas Petitat, responsable de projets, Fondation suisse pour la protection et l’aménagement du paysage
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Jean Simos, Dr es sc. EPFL, Institut de santé globale, Université de Genève
Modérateur
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Laurent Guidetti, architecte-urbaniste EPFL SIA FSU
Avec le soutien de nos partenaires
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SIA Vaud, Société suisse des ingénieurs et des architectes
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FSU, Fédération suisse des urbanistes
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FSAP, Fédération suisse des architectes paysagistes
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EPFL, Ecole polytechnique fédérale de Lausanne
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Ville de Lausanne
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Canton de Vaud, Service des communes et du logement
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Vaudoise Assurances
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FVE, Fédération vaudoise des entrepreneurs
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UPIAV, Union patronale des ingénieurs et des architectes vaudois
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CVI, Chambre vaudoise immobilière
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Ville de Neuchâtel
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Ville de Nyon
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Ville de Pully
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Ville de Renens
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Ville d’Yverdon-les-Bains
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GPA, Groupement professionnel des architectes
Partenaire média
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Revue Tracés
Responsables de l’organisation
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Véronique Bovey-Diagne, architecte-paysagiste FSAP, urbaniste
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Jérôme Chenal, architecte EPFL, urbaniste FSU
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Vincent Desprez, architecte-paysagiste FSAP
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Jan Foster, architecte-paysagiste FSAP SIA
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Marc Frochaux, architecte ETH, rédacteur revue Tracés
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Julie Imholz, architecte EPFL SIA, urbaniste-paysagiste FSU FSAP
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Robin Kirschke, architecte TH SIA
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Michèle Tranda-Pittion, architecte EPFL, urbaniste FSU
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Christiane von Roten, architecte EPFL SIA
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Marie-Sabine Jaccard, secrétaire générale SIA Vaud